Au fil de la saison
Louise
Roman musical en quatre actes et cinq tableaux de Gustave Charpentier sur un livret du compositeur, crée à l’Opéra-Comique de Paris (salle Favart III) le 2 février 1900.
Opéra

© Simon Fowler
« Depuis le jour où je me suis donnée… » Peu d’opéras expriment de manière aussi suggestive la jouissance amoureuse et son potentiel émancipateur pour une jeune femme que Louise dans son air le plus célèbre. Issue d’un milieu ouvrier à la morale rigoureuse, l’héroïne choisit finalement d’affronter seule un avenir incertain dont Paris, ville de liberté et de perdition, est la personnification. Avec son roman musical mêlant préoccupations sociales et aspirations idéalistes, sublimes envolées lyriques et grandes scènes pittoresques, Gustave Charpentier offre au XXe siècle son premier opéra.
Grand connaisseur de l’œuvre, Christof Loy révèle les zones d’ombre d’une société qui, loin d’affranchir ses filles, ne leur offre que des romances de pacotille pour sublimer un horizon borné de frustrations. Elsa Dreisig poursuit son exploration des rôles de toutes jeunes femmes entières et combatives ; elle est entourée des plus brillants défenseurs du répertoire français sous la direction de Giacomo Sagripanti à la tête du Chœur et de l’Orchestre de l’Opéra de Lyon.
« Musicien, M. Charpentier l’est grâce à sa passion de la vie, de la vie immense et universelle, de la vie non pas seulement des êtres, mais aussi des choses ; il l’est par le pouvoir qu’il a de poétiser ses sensations. »
(Alfred Bruneau, Le Figaro, 3 février 1900.)
Grand connaisseur de l’œuvre, Christof Loy révèle les zones d’ombre d’une société qui, loin d’affranchir ses filles, ne leur offre que des romances de pacotille pour sublimer un horizon borné de frustrations. Elsa Dreisig poursuit son exploration des rôles de toutes jeunes femmes entières et combatives ; elle est entourée des plus brillants défenseurs du répertoire français sous la direction de Giacomo Sagripanti à la tête du Chœur et de l’Orchestre de l’Opéra de Lyon.
« Musicien, M. Charpentier l’est grâce à sa passion de la vie, de la vie immense et universelle, de la vie non pas seulement des êtres, mais aussi des choses ; il l’est par le pouvoir qu’il a de poétiser ses sensations. »
(Alfred Bruneau, Le Figaro, 3 février 1900.)
Dates
Nouvelle production du Festival d’Aix-en-Provence
Coproduction Théâtre national de l’Opéra-Comique / Opéra national de Lyon / Palazzetto Bru Zane
Coproduction Théâtre national de l’Opéra-Comique / Opéra national de Lyon / Palazzetto Bru Zane