
Raconter au travers des notes : voilà un défi que se fixe le XIXe siècle naissant, soucieux de démontrer que la musique peut être un langage universel, capable de se passer des images et des mots pour transmettre un message. Dans la lignée des poèmes symphoniques de Franz Liszt, la jeune organiste Juliette Dillon (1823-1854) s’attelle ainsi à « traduire pour le piano » les Contes fantastiques d’E. T. A. Hoffmann. Trente ans avant les Contes d’Hoffmann d’Offenbach, l’artiste déploie tous ses talents d’improvisatrice pour retracer dix nouvelles, choisies parmi les plus connues du poète allemand. De quoi regretter le décès précoce de cette musicienne talentueuse et s’interroger sur sa disparition des dictionnaires musicologiques.
Dates
Interprètes
Jean-Frédéric Neuburger piano
Programmation
Contes fantastiques de DILLON