Déjanire
Tragédie lyrique en 4 actes de Camille Saint-Saëns, créée au théâtre de Monte-Carlo dédiée à Ferdinand Castelbon Beauxhostes. Livret du compositeur d'après une tragédie de Louis Gallet (inspirée de Sophocle).
Concert
Opéra
Auditorium Rainier III
"Ce sera une partition étrange, sans analogue à ma connaissance ; elle ne plaira pas du tout, ou elle plaira énormément, il n’y a pas de milieu." C’est en ces termes tranchés qu’en janvier 1910 Saint-Saëns présente à l’éditeur Jacques Durand la tragédie lyrique à laquelle il travaille et qui sera créée au théâtre de Monte-Carlo le 14 mars 1911 à la demande du Prince Albert Ier de Monaco. L’histoire de Déjanire commence pourtant bien plus tôt, en août 1898, lorsqu’aux Arènes de Béziers, Saint-Saëns dirige en plein air sa musique de scène pour la tragédie éponyme de son ami et collaborateur Louis Gallet. Cette tragédie conte l’histoire de la mort d’Hercule (époux de Déjanire), issue dramatique d’une intrigue tourmentée où se mêlent passion, violence et jalousie. De cette "ancienne Déjanire" comme il la désigne, Saint-Saëns, pour sa nouvelle partition, conserve et renforce les chœurs, et tient en état le réemploi (pour ouvrir et clore sa tragédie en quatre actes) de pages musicales extraites de son poème symphonique La Jeunesse d’Hercule (1877). Il garde la trame dramatique du texte de Gallet, mais l’adapte, le complète et le destine à présent tout entier au chant. Bien plus qu’un simple remaniement – Saint-Saëns s’en défendra –, c’est une œuvre nouvelle qui voit le jour et reçoit les éloges de la critique : Gabriel Fauré évoque une "musique puissamment évocatrice, si pure de forme, d’une nature harmonique qui emprunte parfois aux tonalités anciennes une saveur singulière" et le compositeur et chef d’orchestre, Francis Casadesus salue "la pureté de ses lignes, la richesse de son écriture, la belle simplicité de son orchestration et l’admirable solidité de son architecture, aussi sobre qu’imposante"
ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE MONTE-CARLO
CHŒUR DE L’OPÉRA DE MONTE-CARLO
Kazuki Yamada direction
Stefano Visconti chef de chœur
Déjanire Kate Aldrich
Hercule Julien Dran
Iole Anaïs Constans
Philoctète Jérôme Boutillier
Phénice Anna Dowsley
CHŒUR DE L’OPÉRA DE MONTE-CARLO
Kazuki Yamada direction
Stefano Visconti chef de chœur
Déjanire Kate Aldrich
Hercule Julien Dran
Iole Anaïs Constans
Philoctète Jérôme Boutillier
Phénice Anna Dowsley
Version concert
Coproduction Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo / Palazzetto Bru Zane
Éditions Durand
Enregistrement pour la collection "Opéra français" – Bru Zane Label
Coproduction Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo / Palazzetto Bru Zane
Éditions Durand
Enregistrement pour la collection "Opéra français" – Bru Zane Label