De Paris à Rome

Pour obtenir son billet pour Rome, un jeune musicien doit écrire, en loge, une cantate sur un livret imposé. Il s’agit d’y démontrer l’étendue de ses capacités tout en évitant de froisser les attentes académiques de ses juges. Ces derniers continueront d’ailleurs à l’évaluer pendant son séjour à la Villa Médicis. Cependant, le pensionnaire n’emploie pas uniquement le temps romain aux travaux d’étude : l’écriture de mélodies ou de pièces pour piano, conçues en dehors des demandes réglementaires, ouvre des espaces de liberté et permet de maintenir un lien avec les éditeurs parisiens.